Vous en avez peut-être d’ores et déjà effectué la douloureuse expérience, ce n’est pas toujours évident de savoir quoi faire quand on a une côte cassée (ou quand on a plusieurs côtes cassées). La douleur est généralement vive dans les premières semaines qui suivent l’incident par lequel vous vous êtes retrouvé dans cet état et on ne sait jamais trop quand est-ce que l’on peut reprendre une activité normale. À partir de là se pose légitimement la question suivante : côte cassée, que faire ? Consulter un médecin avant tout qui vous orientera au besoin vers un spécialiste. Zoom sur le sujet.
COTE CASSÉE : attendre la consolidation ?
Malheureusement, le plus souvent, quand on se retrouve avec une côte cassée, il n’y a souvent pas grand-chose d’autre à faire que d’attendre. Ce type de traumatisme peut paraître long, surtout arrivé à un certain âge ou la consolidation osseuse se fait beaucoup moins rapidement que quand on est encore jeune, mais il n’y a souvent rien d’autre à faire que de prendre son mal en patience et de prendre les médicaments antidouleurs qui vous permettront de mieux supporter la chose dans les jours qui suivent le moment où vous vous êtes cassé une côte.
Les fractures des côtes sont douloureuses, mais pas nécessairement proportionnelles à la gravité de la blessure. Les côtes peuvent être fracturées par n’importe quoi, qu’il s’agisse d’un accident ou d’un traumatisme dans la cage thoracique lors d’activités sportives comme le football, sans aucun signe avant-coureur ; elles sont généralement indolores jusqu’à ce que quelque chose se passe mal.
Dans la plupart des cas (à l’exception des personnes âgées et des personnes souffrant d’insuffisance respiratoire), ces fractures n’entraînent pas de risques graves pour la santé.
Le pire dans l’histoire, c’est qu’il n’y a pas nécessairement besoin que le choc soit violent pour que vous ne vous cassiez une ou plusieurs côtes, mais la douleur qui s’ensuit, elle, peut-être relativement vive. C’est la raison pour laquelle après un rendez-vous chez votre médecin traitant, ce dernier vous prescrira très probablement un médicament antidouleur, de premier ou de deuxième niveau suivant l’intensité de votre douleur.
Cependant, les médecins et kinésithérapeutes spécialisés dans ces traumatismes proposent aussi des solutions par étapes en fonction des situations. Ainsi, ces derniers Se décomposent en trois axes que sont le traitement médical, le traitement fonctionnel et le traitement chirurgical.
Pour ce qui concerne La première étape de traitement d’une côte cassée (fonctionnelle et médicale), les professionnels de santé vous demandent souvent de tousser et respirer profondément une fois par heure afin de garder les sacs d’air ouverts à l’intérieur de vos poumons. Le repos et les antidouleurs vous sont parfois proposés. Enfin, le médecin traitant généraliste peut aussi prescrire des séances de kinésithérapie respiratoire pour faciliter la disparition du traumatisme et assurer la consolidation osseuse.
Plusieurs fractures au niveau des côtes
Nous venons de voir le cas de la côte cassée, mais qu’en est-il si vous avez plusieurs côtes cassées ou une côte cassée à plusieurs endroits ? Ici, les conséquences auront beau être plus importantes, il n’en demeure pas moins que la méthodologie pour en venir à bout restera la même, du temps, du temps et encore du temps. Il sera urgent de ne rien faire et de prendre des antidouleurs jusqu’à ce que ça passe et que vous puissiez retrouver une activité normale.
Un peu plus sur le squelette humain
Le corps humain compte 12 paires de côtes, chacune étant reliée à une vertèbre à l’arrière et au sternum par l’avant jusqu’à la 7ème côte. La partie avant (les huitième, neuvième et dixièmes côtes) est attachée par un matériau élastique semblable à du cartilage qui peut être blessé lors d’un traumatisme tel qu’une fracture des côtes. Les traumatismes sont assez fréquents et une fracture costale est considérée par les spécialistes à l’instar des kinésithérapeutes comme le premier degré de la traumatologie thoracique. Elles sont également considérées comme bénignes par les professionnels, sachant qu’elles peuvent concerner l’os mais aussi le cartilage costal mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas en prendre soin.
N.O.